Article paru en Octobre 2019 dans global security mag
Après sa thèse en Economie soutenue à Paris 1 Sorbonne en 2002, Olivier Hassid poursuit sa réflexion en proposant un nouveau concept, une quasi doctrine (au sens d’un cadre de réflexion général dans lequel on agit).
En constatant que le « modèle de la forteresse » est supplanté au profit d’une approche fluide de la sécurité, O.Hassid réfléchi à l’usage des nouvelles technologies dans la sécurité.
Cette question est loin d’être circonscrite à la fonction sécurité. Elle relève d’un domaine de recherche en pleine explosion : l’intelligence artificielle
Outre les questions de définitions des besoins et de mise en œuvre des algorithmes, l’IA soulève des questions éthiques mais aussi de RH pour les acteurs : quels agents, avec quelles compétences ? Quelles frontières entre l’action de l’homme et les outils d’aides à la décision ?
Ce faisant, le fait de ne pas oublier le point de vue de l’usager et sa perception sur ces questions est une obligation permanente. De ce point de vue, l’acceptation par le citoyen de systèmes (biométriques et autres) de plus en plus efficaces dans leurs croisements (comme dans la sécurité aéroportuaire) reste une question en tension, notamment en France. D’autres pays (et donc cultures) ont basculé depuis fort longtemps vers un quasi tout numérique pour le fichage de leur population.