Article paru en novembre 2019
L’usage des engins pyrotechniques suppose des précautions particulières. Ce type d’animation, très spectaculaire, doit se faire dans un dispositif pensé en amont.
C’est vrai pour les feux d’artifices professionnels comme pour les engins de moindre importance comme les pétards ou les fumigènes.
Dans le cas des animations des tribunes sportives, le problème est double : les brulures éventuelles et les mouvements de foule que le déclenchement d’un engin peut entrainer.
L’éventuelle toxicité des fumées émises n’a à ce jour pas été avérée. Toutefois, il faut se souvenir que ces engins sont constitués de composants polluants et nocifs pour la respiration. La poudre noire contient du charbon, du souffre et des particules métalliques qui sous l’effet de la chaleur voit leur caractéristique changer. Ainsi, une étude américaine sur les festivités du 4 juillet a montré que les particules fines en suspension restent détectables plus de 24 heures après le déclenchement avec un taux supérieur à la normale de 42%. San oublier que 50% du volume de poudre se transforment en dioxyde de carbone dans l’atmosphère»
Pour l’organisateur, la sécurité passe par la détection de l’entrée des engins dans l’enceinte.
En cas de déclenchement, la question de l’extinction se pose. D’où la présence de personnels équipés et formés. Ce qui relève de la sécurité incendie et d’agent Siap.
En espérant que le fumigène ne soit projeté sur le terrain et les joueurs comme cela a déjà été le cas en 2015 (Monténégro-Russie) et en France où les marchs Metz-Lyon (2015) et Sochaux Lorient (2018) avaient été annulés.
L’apparition de technologies « froides » pourrait – à terme- simplifier les choses. En attendant, partout en Europe l’usage de matériels pyrotechniques reste interdit.