Article paru dans Le Figaro
Certains agissements dans les stades soulèvent de graves problèmes d’image pour les organisateurs. Entre incivilité et parfois délits, ces actes sont condamnables.
La réaction des clubs et des ligues combine des actions de répressions qui vont de l’interdiction de stade aux poursuites pénales à celles de sensibilisation/ information.
La difficulté est l’identification des auteurs, même si les systèmes de vidéosurveillance, obligatoires dans les enceintes, peuvent contribuer aux enquêtes surtout lorsqu’une qualification pénale est ouverte par le parquet. Mais dans une foule, l’administration de la preuve est parfois complexe. Dans ce cas, les ligues sont amenées à prononcer des sanctions collectives : tribunes fermées, ou huis clos total.
L’autre versant de l’action est la sensibilisation des spectateurs. Dans le cas présent, la ligue italienne de football a tenté ce type d’approche avec plus ou moins de réussite….. Dans tous les cas, ces campagnes se heurtent à des évolutions profondes de la société. Les évènements sportifs ou autres ne font que refléter une recrudescence des actes racistes, sexistes et homophobes. Et les barrières morales peinent à en limiter l’expansion.