La loi relative à la sécurité globale englobe un grand nombre de propositions. Parmi celles-ci figurent des éléments qui ne concernent pas les forces de l’ordre publiques mais les agents de sécurité privés en activité. Dans les 11 pages de l’avis, si de nombreux points concernent les policiers et les gendarmes, les sociétés de sécurité privée verront aussi leur fonctionnement évoluer. Par exemple, Indirectement par la limitation éventuelle de l’accès à la carte professionnelle pour les agents de sécurité privé (p10), le texte évoque des principes généraux que le Défenseur des Droits souhaite voir garantis.
L’usage des drones est ainsi considéré comme devant être largement cadré par les textes légaux. Si ce point est surtout éclairé par rapport aux forces de l’ordre, il est évident qu’il aura aussi un impact sur l’usage éventuel de l ‘outil par les entreprises de sécurité privée ou les coordinateurs de dispositif. Et on revient à ce qui est possible / ce qui est permis…
L’avis évoque enfin la question -très sensible- de la captation d’image de policiers ou de gendarmes en actions, et surtout de leur diffusion. Sur ce point, la question reste entière pour les agents de sécurité privée, parfois exposés à des publics agités et hostiles. Les réseaux sociaux fourmillent d’images de « vigiles » parfois accusés d’agissements inutilement violents et mis sur la place publique par des accusateurs souvent anonymes. Au risque d’en faire des cibles. La diffusion de ces images est également porteuse de conséquences pour l’évènement quant à son image.
Dès lors, l’organisateur doit porter une attention particulière à la qualité des personnels présents -au-delà du dispositif formel et de la qualification des agents déployés.
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