Les grands festivals d’été sont synonymes de liberté ! Ils n’en restent pas moins pour leurs organisateurs des évènements de grandes foules, parfois « agitées » et une mécanique de précision dans l’agencement et l’enchainement des fonctions, en amont de l’arrivée du public jusqu’à la fermeture du site.
Le Télégramme mentionne un incident en fin de session aux Vieilles Charrues : DJ Snake souhaitait prolonger son set de 30 minutes après les 60 annoncées initialement. Comme le note le Journaliste, il aura finalement débordé de 15 minutes, soit 1h15 au total de prestations ce qui avait été -semble-t-il proposé à l’artiste à l’origine !
Ce cas -sans conséquence- est l’occasion de rappeler que la programmation d’un évènement induit ensuite un dispositif de sécurité spécifique, lui-même programmé dans le temps. Dans le cas présent, tous les personnels ont été maintenus plus longtemps en poste que prévu, ce qui a des conséquences sur le coût et l’organisation même du travail des agents. Si pour 15 minutes, la question des temps de pause ne s’est probablement pas posée, en cas de dépassement plus important le risque d’avoir des personnels en dehors de règles professionnelles est possible. C’est aussi vrai pour les autres salariés comme les conducteurs de navette par exemple.
Là encore les artistes doivent être informés et donc conscients de leur responsabilité pour éviter que ce qui n’est au départ qu’une provocation ne déclenche par la suite des réactions avec la foule dont on sait qu’elles sont parfois incontrôlables. Fort heureusement dans le cas présent rien de tout cela n’est arrivé.
Le lien vers l’article du Télégramme