Une étude a été publiée par le journal espagnol El País sur la base des travaux de l’Université du Colorado expliquant les différents modes de transmission de la COVID 19.
Trois modes de contamination sont reconnus par les autorités sanitaires :
- Projection de gouttelettes lors de la parole ou de la toux
- Dispersion de particules aérosols expirées naturellement
- Contact avec des surfaces contaminées (risque faible selon le centre européen de prévention de contrôle des maladies)
La prévention de la contamination par gouttelettes a fait l’objet d’une vaste campagne par l’intermédiaire de la généralisation du port du masque dans les espaces clos. Toutefois la prise en compte des particules aérosols comme voie de contamination n’a été signalée que dans un deuxième temps par les CDC (Center for Disease Control) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). L’Etat de Washington a ainsi été le théâtre d’un cluster qui fait office de référence sur ce mode de contamination. 61 choristes se sont rassemblés dans le respect de la distanciation physique mais sans masque pour chanter dans un lieu non ventilé. L’un d’entre eux, COVID positif, en a contaminé 53 autres en 2h30 dont certains à 14m de distance.
Cette étude soulève pour les établissements recevant du public l’importance de la ventilation en période COVID, qu’il s’agisse d’une VMC avec apport d’air extérieur ou d’un balayage naturel par l’ouverture des fenêtres. Cette variable jugée fondamentale en Allemagne dans les écoles et lycées n’a à ce jour pas été totalement intégrée dans dispositifs proposés par les organisateurs de manifestations.
Retrouvez l’article d’El Pais ici
Retrouvez les recommandations du Ministère de la Santé en matière de ventilation ici