La crise sanitaire aura généré des bouleversements dans les usages professionnels : chacun a (re)découvert des modes de fonctionnement nouveaux. Le contraste des situations à travers le temps, leur radicalité et l’instabilité des règles et des marchés ont emmené les hommes et les femmes de quasiment toute la planète dans des relations nouvelles à leur travail et plus largement à la vie.
Les conséquences du Covid-19 seront mieux identifiées et mesurées lorsque la situation sera -globalement- redevenue plus « normale » par rapport à l’Avant… Un très pertinent article du site « tous les festivals » relate (dans une série de quatre) les témoignages de dirigeants dans le domaine culturel des festivals. Ce secteur, au coeur de l’évènementiel a été particulièrement touché par la crise. Et le sera encore longtemps.
Entre aides publiques maintenues et soutien possible d’actionnaires puissants -le groupe Vivendi dans un cas décrit- le management de ces structures se trouve parfois face à une année quasiment blanche. L’annulation (parfois tardive) ou le déroulement dans un mode très dégradé laissent les acteurs frustrés. La durée de la crise et les incertitudes pèsent sur les attitudes. Au delà des difficultés financières, l’inactivité des salariés ou leur baisse de temps de travail constituent de potentiels facteurs de décrochages professionnels. Les mois passent et l’objet même de l’action, l’Evenement, ne vient pas ponctuer par sa production les efforts consentis et le savoir-faire déployé.
Dans le secteur de la sécurité, le constat est le même. Les dirigeants maintiennent tant que faire se peut une activité suffisante. La crise peut ainsi être l’occasion d’une remise à plat des procédures et plus largement du dossier de sécurité des sites et des évènements. C’est évidemment du travail de back-office que la confrontation au terrain « en vrai » ne vient pas compléter. Ce sera pour (un peu) plus tard. Et tout sera prêt !
Article du site « Tous les festivals »