Lors d’un match de pro D2 opposant Béziers à Perpignan, des supporters ont fait irruption dans les gradins. Alors que la match est à huis clos et que le couvre-feu est en œuvre, ils n’ont pas hésité à allumer des fumigènes et à les jeter sur la pelouse.
La période de huis clos s’accompagne d’un allègement des dispositifs de sécurité dans et autour du stade. Plus d’un an d’activité réduite a nécessairement entamé les budgets alloués à la sécurité et a de fait créé des failles dans le dispositif.
Il convient de relativiser sur les risques liés à l’absence de public. La crainte principale de tout organisateur étant le mouvement de foule. Dans le cas présent, les conséquences semblent plutôt concerner l’image du club, notamment auprès de sa ligue et des pouvoirs publics.
Face à la reprise prochaine, un accompagnement de toutes les strates de la sécurité évènementielle est nécessaire pour se réapproprier les process et relancer la dynamique sécurité. D’autant que deux grands enjeux se profilent à l’horizon avec la coupe du monde 2023 et les JO 2024.
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Crédit photo : ©Capture d’écran Canal+