Une question centrale est très présente chez tous les acteurs de la sécurité et les pouvoirs publics :
Il s’agit de la place des nouvelles technologies dans les dispositifs de demain. Ainsi, un article récent de la Banque des Territoires évoque la mise en place de dispositifs de vidéosurveillance dans les déchetteries de produits non dangereux. Il s’agit d’éviter le dépot -volontaire ou non- de produits à risques potentiels sur ce type de site.
Au delà du cas précis traité, on voit que dans cet exemple, la question de la place des hommes est posée. Moins nombreux mais probablement plus qualifiés, on peut anticiper que les agents répondront mieux à leurs missions dans l’avenir via l’usage de systèmes innovants.
Tous les domaines de la sécurité sont impactés : sureté, incendie, secours… Une veille constante et de l’imagination permettront de tester de nouvelles solutions, souvent moins couteuses en hommes mais plus en infrastructures.
L’article amène également une réflexion sur les systèmes de contrôle pouvant aujourd’hui être mis en place. Les questions des droits -ici droits à l’image des agents- pourront parfois ériger des limites. Et le débat -déjà évoqué sur ce blog- de ce qui est possible vs ce qui est permis sera à surveiller.
Pour autant les organisateurs devront prendre en compte ces technologies par un recrutement adapté d’agents avec de nouveaux profils, une formation initiale et continue attentive aux évolutions permanentes des pratiques et une adaptation des dispositifs aux spécificités de chaque évènement.
Lien vers l’article de la Banque des Territoires
Crédit photo : © Pierre GLEIZES/REA