Envahissement de terrain : deux cas, les mêmes problèmes ?

Malmö est champion de Suède ! Pour le dernier match à domicile (en novembre, climat scandinave oblige), les supporters au coup de sifflet final envahissent la pelouse, félicitent leurs joueurs et déclenchent des engins pyrotechniques.

Saint-Etienne est relégué en Ligue 2 lors d’un ultime match de barrage et d’une séance de tirs au but en tension. Dès la relégation actée, certains supporters des Verts envahissent la pelouse, suivi par d’autres sous l’effet de la foule. 

Les images sont impressionnantes. Elles soulèvent évidemment la question de la sécurité des joueurs et des arbitres encore sur la pelouse ainsi que celles des dirigeants. Sans compter les spectateurs pris dans le mouvement de foule.

Bien évidemment, le caractère festif d’un cas et hostile de l’autre sont différents. Toutefois, finalement, dans les deux cas on peut y voir une perte de contrôle de l’organisation sur le bon déroulement de la manifestation. 

Dans le cas de la Suède, rien n’interdit de prévoir un dispositif à la fin du match permettant une fête partagée entre joueurs et spectateurs. On notera toutefois, que même préparé et dissocié du match, ce type de festivités peut tourner mal comme ça avait été le cas pour le PSG au Trocadéro.

Dans le cas de Saint-Etienne, il est extrêmement difficile d’intervenir ni pour les stadiers -très démunis- ni même pour les forces de l’ordre. Curieusement, les commentateurs du match semblent considérer que la chose est inéluctable, même s’ils condamnent ces exactions. Au final, les conséquences pour le club et le Ligue de ces incidents sont immenses aussi bien sportivement, financièrement et commercialement. 

Techniquement, pour l’organisateur, apparaît une nouvelle difficulté à trouver une solution pour contrecarrer les incidents et éviter de (trop) graves conséquences. 

Le lien vers la Vidéo à Malmö (via Twitter)

Le lien vers la vidéo à Saint-Etienne (via le Figaro)

Le lien vers un article du Monde après les incidents au Trocadéro après le titre du PSG