L’organisation de manifestations est soumise aux aléas climatiques et environnementaux -comme aux évolutions du contexte géopolitique ou sanitaire. Lors des Eurockéennes de Belfort 2022, un violent orage a perturbé le déroulement d’une soirée et entrainé l’annulation de la suivante.
Ce type de contraintes n’est pas si rare et fait l’objet de statistiques en fonction de la période de l’année et du lieu. Ainsi les organisateurs de la Coupe du Monde de Rugby avait fait le pari qu’aucun cyclone -ont dit Typhon dans cette région du monde- ne viendrait perturber la compétition. Mais le règlement du tournoi avait prévu en cas de « catastrophe naturelle » (Typhons ou Séismes) empêchant le déroulement de certains matchs la prise en compte d’un score de 0-0 pour ces rencontres…
Dans tous les cas, des statistiques existent. Elles sont d’ailleurs largement utilisées par les assureurs et leurs actuaires pour déterminer les primes et montants d’indemnités figurant dans les contrats. Une simple prévision météorologique de vent important constant ou en bourrasques peut amener l’annulation de la manifestation, notamment sur des sites en plein air.
En élargissant le sujet, la question du déroulement total ou partiel de nuit de certains évènements soulève des aspects techniques particulier, ne serait-ce qu’en termes de départ du public des sites utilisés.
Les conditions « physiques » des évènements doivent ainsi être analysées dans tous les cas lors de la réflexion sur le dispositif, par exemple dans le délai à prévoir pour décider et prévenir les spectateurs en cas d’annulation. Une rencontre de rugby au Stade de France a ainsi été annulée pour terrain gelé et dangereux pour les joueurs alors que la quasi-totalité du public était arrivée dans l’enceinte…
Le lien vers le reportage de France 3 Région sur le cas de Belfort
Le lien vers un reportage de Cnews sur le cyclone Hagibis pendant la coupe du Monde de Rugby au Japon en 2019
Le lien vers l’article de 20minutes sur le match reporté France-Irlande