Sécurité évènementielle : moins d’Hommes ! Mais une intelligence qui n’est pas artificielle…

Les grands évènements ponctuels et les manifestations récurrentes de grande importance sont l’occasion pour le secteur de la sécurité privée de poser des diagnostics et d’envisager des solutions répondant efficacement aux enjeux dans un contexte sociodémographique, économique et légal/réglementaire qui change.

A l’occasion des JO 2024, la fédération française de la sécurité privé (FFSP) vient de proposer des solutions concernant le recrutement d’agents de sécurité privée, nécessaire à la protection des évènements d’envergure internationale.

Partant du constat d’un besoin de « 25000 agents de sécurité privée supplémentaires pour l’été 2024 », la FFSP met en avant TROIS axes de propositions majeurs. Outre le recours aux étudiants (3 millions en France), le texte envisage une bonification aux candidatures pour intégrer les forces de l’ordre par la suite. Ces deux mesures concernent essentiellement la question du recrutement des agents.

La 3^ème proposition retient clairement l’attention : « Soutenir l’activité humaine en s’appuyant sur une coopération Hommes et technologies intelligentes de sécurité. »

Sur ce point, il est vrai que les évolutions techniques et technologiques ont sensiblement modifié la donne en termes de risques et de menaces. Elles ont aussi largement ouvert le champ des possibles dans la conception et le pilotage des dispositifs.

L’automatisation (et la mécanisation) de certaines tâches sont inhérentes à tous les secteurs de l’industrie. Comme le note très justement la FFSP : « les technologies de sécurité innovent sans relâche pour étendre l’impact de leurs interventions dans l’univers de la sécurité ». Le texte en appelle d’ailleurs à « renforcer fortement la puissance des technologies dans les dispositifs déployés ».

Un cabinet d’ingénierie spécialisée dans la sécurité dispose aujourd’hui de nouveaux outils dans son portefeuille de moyens, mobilisables aussi bien en contrôle d’accès, en suivi des agents sur le terrain ou en détection rapide d’anomalies ou d’incidents. L’usage de ces dispositifs suppose un pilotage très pointu, intégrant des compétences et des capacités nouvelles pour les personnels et notamment les ingénieurs en place le jour J.

Les ingénieurs sécurité aguerris disposent d’une véritable expertise dont le niveau s’élève avec l’expérience, rendant les dispositifs sans cesse plus performants. Cet « apprentissage » des hommes ne relève pas strictement de « l’intelligence artificielle » mais il se doit d’être soutenu par des méthodes quasi algorithmiques, au besoin sous la forme d’applications évolutives. La démarche se retrouve aussi bien en sureté, en médical/secours, en incendie ou en cyber.

Ainsi, aussi bien en conception qu’en pilotage, les dispositifs peuvent réduire les besoins en nombre d’agents au profit d’apports technologiques et de qualifications nouvelles des personnels déployés.

Le lien vers le communiqué de la FFSP