Article paru dans La Provence en Novembre 2019
A la suite des attentats terroriste de 2015, les Préfectures ont instauré des dispositifs de contrôle d’accès en deux temps.
Dans le cas présent, c’est lors du pré-contrôle que l’incident s’est produit mettant la femme agent de sécurité (qualifiée dans l’article de « vigile ») dans une situation de tension forte.
Si la menace n’était que fictive, elle aurait pu déclencher un mouvement de foule dont les conséquences se révèle parfois dévastatrices.
Ce fait divers doit dans tous les cas faire l’objet d’un compte rendu immédiat des personnels concernés ainsi que d’une session de retour d’expérience par la suite. L’idée est d’analyser les faits et le cas échéant d’ajuster le dispositif. L’idéal sera d’utiliser pour d’autres manifestations ce que ces faits auront mis en évidence, défaillances comme points forts.
De ce point de vue, on notera que c’est seulement le lendemain que les forces de police ont eu connaissance du problème. On peut imaginer que le PC du site aura été informé immédiatement afin de pouvoir réagir rapidement à la menace, fort heureusement ici sans suite.