L’article du Figaro paru au cœur de l’été, survole la question des conséquences économiques directes et indirectes des annulations quasi générales des festivals en France.
Si quelques uns ont pu se dérouler en mode dégradé, presque tous ont simplement disparu du calendrier. Beaucoup d’évènements sportifs ou commerciaux ont également été annulés.
Pour la fonction sécurité, les conséquences sont multiples notamment pour les professionnels du secteur :
1/ Une perte directe de ressources pour les prestataires qui voient leur chiffre d’affaires s’effondrer. C’est vrai aussi bien pour la sureté, le médical et l’incendie. Financièrement, certains salariés du secteur de l’évènementiel complètent leurs revenus par des sessions ponctuelles dans le sport, la culture ou les manifestations commerciales. Pour eux, la perte est quasiment sèche. Pour les personnels sous contrat à temps plein, la conséquence économique est atténuée par les mesures de chômage partiel qui pour les salaires les plus faibles couvrent toutes la rémunération fixe et 84% pour les salariés mieux rémunérés. Pour les agents (ADS, SSIAP ou secouriste), cette inactivité forcée constitue parfois un manque à gagner important.
2/ Au-delà de cet effet, ne plus assurer de mission sur le terrain tend à démobiliser les équipes aussi sur le terrain que dans les PCO. Pour beaucoup, l’action lors des évènements est un élément qui structure la vie professionnelle. Comme pour d’autres fonctions de la firme, les collaborateurs en sortie de confinement ou même de télétravail important peinent à reprendre le rythme, perdu depuis très longtemps. Si pour les cadres, la période peut être l’occasion de remettre à plat les procédures -par exemple un plan de sécurité intérieur- elle est aussi pour eux une période qui dure de non activité opérationnelle qui peut finir par peser sur le mental. Un facteur à prendre en compte pour les responsables de structure.
Lien vers l’article du Figaro