La crise sanitaire est l’occasion de mettre en oeuvre des outils de meilleure compréhension. L’interruption de l’activité et la nécessité de mieux comprendre certains phénomènes amènent des gestionnaires de site ou des organisateurs à mettre à plat les procédures de sécurisation des enceintes.
La salle de la Philhamornie à Paris (jauge à 2400 places) a ainsi lancé une étude avec la société Dassault Systèmes sur la circulation de l’air, et donc potentiellement du virus, dans l’amphithéâtre.
La forme vidéo des résultats obtenus constitue un bon exemple de l’apport que peut constituer ce type de démarche. Et de son utilité ! En « voyant » la circulation de l’air dans la salle, le responsable sera plus en capacité d’adapter ses fonctionnements futurs aux nécessités.
De la même manière, les ingénieurs peuvent modéliser l’évacuation d’un site de spectacle ou d’un stade et mesurer le temps nécessaire, la sensibilité du délai à certaines variables (le système est paramétrable) et les effets d’éventuels changements de configuration des lieux. En ce sens, ces modélisations sont des outils utiles pour le management des structures.
On ajoutera que la diffusion de ces études vers le public (et les pouvoirs publics) constitue un outil de communication signalant les organisateurs comme étant très attentifs à la sécurité et au bien être de leurs spectateurs. Ce point constitue un aspect non négligeable, au-delà des apports directs en termes de compréhension.
A voir également : les ingénieurs de Dassault ont complété l’approche par une petite vidéo présentant la diffusion d’air liée à une quinte de toux en place assise dans une salle de spectacle, sans masque, avec un masque « lâche » dans son positionnement et enfin avec un masque bien porté.
Etude proposée par la Philharmonie
Article de l’Usine Nouvelle
Crédit photo : Dassault Systèmes