Les technologies numériques et digitales proposent des outils très performants en termes de sécurité. L’innovation technologique s’accompagne de la mise en oeuvre de systèmes apprenants dont les capacités de progression sont impressionnantes. La crise sanitaire a montré notamment en Asie et tout particulièrement en Chine, les capacités qu’avaient la sécurité électronique à traiter un très grand nombre d’individus, dans un temps réduit et sans perte significative de fluidité des flux de personnes.
La question évoquée par la revue PSM est celle de la reconnaissance faciale et plus largement le traitement/ stockage/ intégration des données personnelles. Qu’elles soient collectées pour l’accès à des enceintes privées ou tout bonnement sur la voie publique. Les mêmes interrogations concernent l’usage des drones, des caméras piétons et les caméras embarquées. La question de la biométrie (empreintes digitales / scan rétiniens) est également un sujet de réflexion sur les conditions de son usage.
Dans tous les cas, les acteurs de la sécurité privée, gestionnaires de sites et organisateurs d’évènements doivent rester attentifs à l’évolution tant sur la doctrine -très sur la pédale de frein en Europe avec l’idée d’un moratoire de 3 à 5 ans- que sur le droit positif et la réglementation. En attendant que la jurisprudence -le conseil d’Etat notamment- ne vienne réguler en dernier ressort toutes ces évolutions. Tout ce processus se déroule sous l’oeil des citoyens/ électeurs / contribuables qui constitue le versant d’acceptation sociale de ces nouvelles technologies.
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