Chacun de nous voit le monde depuis sa fenêtre… au mieux avec un peu de hauteur. L’intérêt des analyses statistiques globale est de fournir des éléments larges dits « macro » qui évitent les effets d’optique de nos visions par essence parcellaires.
L’INSEE -Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques- a ainsi livré en octobre dernier sa mouture actualisée concernant la sécurité privée. En six pages, on y découvre une photographie grand angle du secteur ainsi que des éléments de comparaison avec d’autres. Ainsi la « sécurité » se divise entre la sécurité privée d’une part et les systèmes de sécurité de l’autre dans une proportion de 3/4 et un marché global évalué à 9,5 milliards d’euros (2,5 fois moins que le marché de la propreté en France).
Les effets de la crise sont aussi analysés. Ainsi que les conditions de la reprise, sur lequel évidemment nous manquons encore de recul.
La partie concernant les taux de marge des entreprises de sécurité (reprise dans la figure 6) montre une tendance à la baisse du taux de marge au fur et à mesure de la croissance de la taille des firmes, les grandes et très grandes entreprises réalisant plus de 50% de l’activité. Le document se termine par une approche de la démographie des entreprises du secteur (plus de 133 000 équivalents temps plein) entre agents, employés et cadres. Y figurent également les rémunérations horaires moyennes. Le document est complété par des tableaux statistiques.
Le moyen -en quelques minutes- pour chaque acteur de la sécurité privée de se situer dans un ensemble beaucoup plus large.
Le lien vers l’étude proposée par l’INSEE