Cet article du Figaro évoque le débat sur le maintien, on non, du Vendée Globe en novembre 2020 suite à la crise du Covid-19.
Il illustre les pressions auxquelles sont soumis les organisateurs : le grand public via l’opinion, les médias, les sponsors et partenaires, les coureurs vont valoir leur point de vue.
Entre contraintes logistiques, (la ville départ des Sables D’Olonne attend(ait) plus d’un million et demi de spectateurs en novembre), réalités économiques (de nombreux sponsors de bateau pourraient être en difficulté économique à l’automne et ne pas honorer leurs engagements avec les écuries de course au large), problèmes sportifs (les coureurs ont vu leur préparation et celle de leur bateau totalement interrompues par le confinement)
et aspects symboliques (le Département de la Vendée en tant que propriétaire de l’événement aura aussi son mot à dire) l’Organisateur « jongle » avec son éco-système.
À ces parties prenantes, s’ajoutent les pouvoirs publics qui définissent les règles en termes de sécurité. Dans le cas présent. Outre le dispositif classique à terre et en mer, les conditions de déplacements et d’accueil sur place du public seront une variable supplémentaire à considérer.
Tous les organisateurs sont confrontés à ces pressions parfois contradictoires. Mais la période actuelle constitue une forme de summum. Et la logistique, y compris la sécurité, suivra. Cispé insiste pour que la place du département sécurité dans l’organisation générale permette un accès aux informations ainsi qu’une consultation en cas d’évolution du contexte. Il est d’ailleurs de plus en plus courant que l’organigramme des structures place la direction sécurité au même niveau que le département technique, avec la présence d’un responsable sécurité dédié dont le portefeuille est exclusif de la fonction.
Article de Sport 24 Le Figaro