L’organisation de course sur route publique neutralisée pose des questions importantes en termes de sécurité notamment des spectateurs. Se déroulant hors des ERP classiques est prévus pour ce type de spectacle que sont les circuits, les rallyes automobiles et motocyclistes sont parfois le théâtre de drame. Ainsi lors d’une course en Espagne, deux spectateurs (16 et 18 ans) ont perdu la vie heurtée par un concurrent alors que 11 personnes étaient blessées. Pour l’organisateur, se pose alors la question de la responsabilité.
Comme l’indique l’article, l’enquête devra déterminée si les spectateurs se trouvaient dans une zone clairement interdite et indiquée comme telle par le dispositif, ou pas. Dès lors, soit le passage avait été mal évalué dans sa dangerosité (dans des conditions hivernales difficiles), soit l’accident et ses conséquences étaient clairement imprévisibles dans ce contexte. Il est vrai que sur des épreuves chronométrées dites « spéciales » de plusieurs kilomètres l’identification de tous les points dangereux du parcours est un travail méticuleux et la mise en place d’un dispositif matériel et humain pour prévenir le public un processus particulièrement complexe.
Da manière moins marquée, les courses cyclistes -entre coureurs rapide et véhicules accompagnateurs posent globalement les mêmes problèmes. La perception par le public d’un risque moindre pouvant même contribuer à augmenter le risque d’accident.
Le lien vers l’article du Huffington Post